Portage salarial ou freelance : décryptage des deux statuts pour les indépendants
Portage salarial ou freelance : décryptage des deux statuts pour les indépendants
Vous rêvez de quitter votre boite, de choisir vos propres clients et de ne plus avoir de patron sur le dos ? Vous venez de terminer vos études avec succès, mais votre réseau professionnel est aussi vide que votre compte en banque, et vous rencontrez des difficultés à trouver un contrat salarié ? Que vous soyez dans l’une ou l’autre de ces situations, vous devez vous dire que la seule option qui se présente à vous est de travailler en indépendant, en « freelance » pour reprendre le terme usité, avec la liberté que cela procure… mais aussi les dangers ! Mais saviez-vous qu’il existe une voie intermédiaire : le portage salarial ! Qu’est-ce que c’est ? Quels sont les avantages de ce statut ? Alexandra Bourdet office manager, apporte les réponses à cette épineuse et pourtant simple question : portage salarial ou freelance ?
Portage salarial ou freelance, de quoi parle-t-on exactement ?
Il faut déjà préciser une chose : freelance n’est pas un statut au sens de la loi. Un freelance est un travailleur indépendant qui va devoir créer sa structure juridique, et la gérer seul de A à Z (et éventuellement demander de l’aide sur la partie administrative et comptable). C’est donc à lui de choisir le statut qu’il lui convient le mieux en fonction de son contexte, et de gérer le volet commercial (trouver des clients). Il est donc autonome au quotidien.
Le portage salarial quant à lui représente un statut hybride, à mi-chemin entre le freelancing et le statut de salarié. Il propose à la fois une certaine autonomie comme le freelancing (choix des missions, du tarif des prestations, organisation de son temps…), mais également la même protection sociale qu’un salarié car la société de portage propose un contrat de travail (CDI ou CDD) et non un contrat commercial.
L’une des grandes spécificités du portage salarial réside dans cette relation tripartite : salarié porté / société de portage /client. Dans les faits, le salarié peut apporter ses clients à la société de portage, ou inversement la société de portage proposer des clients (missions) au salarié porté. Il n’y a donc pas de lien de subordination entre le salarié porté et la structure de portage, cette dernière se cantonne à sa gestion administrative et éventuellement commerciale.
Quels sont les avantages de ces deux approches ?
L’un des rares avantages qu’il est possible de trouver dans le freelancing par rapport au portage salarial est le niveau de cotisation plus bas (retraite ou chômage par exemple, en fonction du statut choisi). Nous pourrions également ajouter le niveau de liberté qui est presque total. En revanche, il faut prendre en compte le plafonnement des revenus de certains statuts d’autoentrepreneurs, les règles d’impositions spécifiques au freelancing (CFE), les principes de soumissions à la TVA… Bref, se lancer dans le freelancing sans un minimum de connaissance ou d’accompagnement peut réserver quelques (désagréables) surprises.
Des problématiques qui n’existent pas avec le portage salarial ! Il y a certes des cotisations plus élevées, mais qui vont engendrer une meilleure protection sociale par la suite (mutuelle, prévoyance, chômage…). Il en va de même pour les cotisations retraites, bien plus avantageuses que celles du freelancing. Il faut également rappeler que la plupart des contrats de portage sont des CDI. Ainsi, il est plus facile de décrocher un prêt bancaire pour un projet immobilier, par exemple.
La partie administrative est également entièrement prise en charge par la société de portage (URSAAF…), évitant ainsi les erreurs par manque de connaissances d’une réglementation, ou de recourir à une tierce partie (un
comptable par exemple). Il est également possible de déclarer des frais professionnels, inhérent à l’exécution d’une mission (frais kilométrique ou facture de téléphone par exemple), ce qui n’est pas possible avec le freelancing.
L’un des autres avantages non-négligeables avec une société de portage salarial : disposer d’un vivier de missions. Ainsi, il n’est pas nécessaire de venir avec ses clients pour bénéficier du portage. Et lorsqu’une mission est terminée, le salarié porté peut-être immédiatement replacé sur une autre mission. C’est d’ailleurs l’un des critères principaux pour un salarié porté : est-ce que sa société de portage dispose d’un bon réseau et d’un volume de mission conséquent ?
Que propose Insitoo dans le domaine du portage salarial ?
Chez Insitoo, nous gérons à la fois des freelances et des salariés portés. Sachant qu’il est tout à fait possible de passer d’un statut à l’autre en fonction du besoin. Pour la partie spécifiquement portage, Insitoo propose à chaque salarié porté de placer mensuellement un pourcentage de son chiffre d’affaires (environ 10%) dans une « réserve ». Celle-ci va servir à payer l’indemnité versée en cas de fin de mission (si aucune autre ne suit immédiatement après), car cette situation déclenche automatiquement une rupture conventionnelle : aucune demande à faire de la part du salarié (sauf si celui-ci décide de faire autrement). Il peut ainsi s’inscrire immédiatement au chômage et prétendre à des indemnités, et régénérer « un contrat porté » si de nouvelles missions sont proposées par la suite. Il n’y a donc pas de période « d’intercontrat » compliquée pour le salarié porté qui, à la différence d’un salarié classique, ne perçoit pas de salaire s’il ne travaille pas ! Sauf si la réserve qu’il s’est constituée est assez conséquente et qu’il décide de l’utiliser plutôt que d’opter pour la rupture conventionnelle : c’est le deuxième usage de cette réserve (dans la limite de la somme devant rester pour couvrir l’indemnité en cas de départ).
Autre point marquant : Insitoo propose l’avance de paie. Ainsi, le salarié porté n’est pas obligé d’attendre que le client paie effectivement, ce qui est très avantageux avec les clients qui ont des délais de règlements à 60 jours par exemple. Il dispose donc d’un salaire qu’il touche à la fin de chaque mois. Enfin, Insitoo propose un véritable accompagnement, avec 4 personnes en backoffice, et un interlocuteur unique pour le salarié porté, quelle que soit la demande. La cotisation est de 7%, et il n’y a aucun frais caché qui viendra s’ajouter. Insitoo dispose d’ailleurs du label « 0 frais caché » et est régulièrement audité. Ici, c’est la transparence qui prime
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