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25 novembre 2024

Du portage au freelancing : retour d’expérience

Portage salarial : un tremplin vers le freelancing

Lorsqu’on travaille en tant qu’indépendant, le filet de sécurité du portage salarial offre une certaine tranquillité. La promesse d'une autonomie tout en bénéficiant d'un statut de salarié semble être le compromis parfait. Mais au fil du temps, le désir de se dépasser, de saisir de nouvelles opportunités et d'être entièrement maître de son destin peut prendre le dessus. Encore faut-il avoir le courage de sauter le pas. Quitter la sécurité d'un contrat pour plonger dans l'inconnu du freelancing est un choix difficile, qui doit être mûrement réfléchi. Dans ce contexte, l’accompagnement et les retours d’expériences sont essentiels pour réussir la transition. Amine DJELASSI, ancien salarié porté, nous explique les raisons qui l'ont poussé à franchir ce cap et les défis qu’il a dû relever pour construire une nouvelle vie professionnelle, et une nouvelle vie tout court.

 

A quel moment es-tu devenu salarié porté ?

Lors de mon parcours universitaire j’ai fait une alternance de deux ans dans une ESN, qui s’est logiquement commutée en CDI. J’ai ainsi été salarié pendant 5 ans, passant de projet en projet, sans évolution. Pendant cette période de stagnation, je côtoyais des collègues salariés portés, et j’ai remarqué une différence de rémunération significative. L’un de ces collègues était porté chez Insitoo, il m’a expliqué les démarches et j’ai décidé de simuler mon TJM (Taux Journalier Moyen) afin de connaître ma valeur réelle sur le marché. Ce qui m’a convaincu de démissionner pour tenter l’aventure du portage salarial avec Insitoo. Certes, je sortais de ma zone de confort, mais ma première feuille de salaire en tant que salarié porté m’a montré que j’avais fait le bon choix. Le travail est devenu gratifiant, et cela a débloqué quelque chose en moi : je voyais le champ des possibles s’ouvrir pour la première fois. Je n’étais plus limité par personne. C’est ma volonté entrepreneuriale qui servait désormais de boussole.

 

Comment as-tu géré cette transition vers le freelancing ?

Je ne me suis pas lancé seul. J’ai été conseillé par d’autres freelances, je ne partais donc pas dans l’inconnu. Insitoo m’a également beaucoup accompagné, m’a dit quoi faire, comment
faire et à quel moment. Enfin, il faut savoir que le web regorge de tutoriels très utiles pour toutes les phases de création et de gestion de son entreprise. Il suffit donc de suivre les bonnes pratiques des uns et des autres, inutiles de réinventer la roue. Et si la partie administrative est la plus rébarbative, il ne faut pas en avoir peur, mais « s’y mettre un bon coup » pour comprendre le fonctionnement du statut de freelance. De plus, il existe en France des aides pour qui veut se lancer, notamment la première année. C’est rassurant de savoir par exemple qu’il est possible de bénéficier du chômage tout en montant sa propre structure, et ce de plusieurs façons (ARE, ARCE). Enfin, il existe plein d’outils sur le marché pour gérer plus facilement les parties administratives et la facturation, entre autres.

 

Quels sont tes conseils pour se lancer ?

Je pense qu’il est nécessaire de beaucoup communiquer entre « pairs », salariés portés ou freelances. Cette communication doit se faire au moment de se lancer, car elle permet de franchir le pas, mais également tout au long de l’exercice de son activité. Il faut discuter de tout, de TJM, de projets d’avenir, du statut… Ce qui permet notamment de se rassurer, ce qui est tout à fait normal dans ce secteur. Travailler en freelance ne veut donc pas dire rester seul. Je pense également que le portage salarial est une bonne préparation au freelancing, et permet de faire la transition au bon moment, quand l’idée de se lancer seul est mûre. En revanche, je conseille d’être vigilant au surmenage et au burn-out, car beaucoup de freelances ont du mal à s’octroyer des vacances. Il faut vite lever cette culpabilité de prendre des congés. Un autre frein à lever est celui du temps pris par la gestion même de sa société, notamment la partie administrative. Si les premiers mois sont plus compliqués car les automatismes ne sont pas encore là, cette partie me prend aujourd’hui de 1h à 1h30 par mois. C’est-à-dire rien du tout ramené à la liberté que te confère ce statut, et les changements bénéfiques apportés dans ta vie. Moi qui avais la phobie de l’administratif, je me dis aujourd’hui qu’il est dommage de ne pas avoir sauté le pas du freelancing plus tôt, car il n’y a rien de compliqué. En étant impliqué, vigilant et rigoureux, tout se passe bien !

 

C'est nos salariés portés qui en parlent le mieux, si vous souhaitez en savoir plus sur le portage salarial avec Insitoo, vous pouvez prendre rendez-vous !

 

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